Qu'est-ce que le Bitcoin ? Qu'est-ce qu'une cryptomonnaie ? Qu'est-ce que la blockchain ? Vous n'avez jamais vraiment compris ce qu'est quoi ? Plus vous lisez à ce sujet, moins vous comprenez le concept ? Attachez votre ceinture, vous allez bientôt tout comprendre ! Vous pourrez (peut-être) même l'expliquer à votre grand-tante !
Qu’est-ce que le Bitcoin ? Et une cryptomonnaie ? Et la chaîne de bloc ? Vous n’avez jamais vraiment compris ce qui est quoi dans cet univers ? Plus vous lisez à ce sujet, moins vous comprenez le concept ? Attachez votre ceinture, vous allez tout comprendre ! Vous pourrez (peut-être) même l’expliquer à votre grand-tante ! Dites-lui, en deux mots, que le Bitcoin est une forme de monnaie électronique.
En termes simples, le Bitcoin est une monnaie (avec le symbole BTC), similaire à l’Euro (EUR) ou au Dollar américain (USD). Ces types de devises (euro, dollar, etc.) sont appelés monnaies fiduciaires (ou fiat). L’argent fiducier signifie que l’argent existe à la fois dans un format physique (billets, pièces) et dans un format électronique (quand il est sur votre compte bancaire ou sur votre compte PayPal).
Autrement dit, le Bitcoin est une forme de monnaie électronique. Et parce qu’elle est électronique, il y a un logiciel qui l’exécute. Pour simplifier, le logiciel décrit le comportement du Bitcoin, par exemple combien de temps il faut à quelqu’un pour recevoir des Bitcoins evoyés par une autre personne, quelle est la plus petite unité de valeur du bitcoin, combien de bitcoins existent, etc.
Le Bitcoin est un peu spécial. Il n’existe que sous forme électronique. Toutes les devises suivant cette définition sont appelées cryptomonnaies ou cryptodevises. Le Bitcoin n’est que l’une d’entre elles. C’est la plus célèbre parce qu’elle a été la toute première créée.
D’un point de vue strictement juridique, les gouvernements le considèrent comme un actif. Exactement comme l’or. Pensez-y un instant. Vous pouvez payer des biens avec de l’or, n’est-ce pas ? Mais d’un point de vue juridique, ce n’est pas une « monnaie ». L’or est un « actif ». Pour le bitcoin c’est la même chose. Un actif. Un actif numérique, pour être encore plus précis (vous pouvez garder cette définition à l’esprit, vous étonnerez votre public lors d’une conversation sur les cryptos !)
Le bitcoin est une cryptomonnaie, la plus connue, mais il existe de nombreuses autres devises : Zcash, Litecoin, Ethereum, Monero, etc. Parfois, il n’est pas très clair si une cryptomonnaie doit être appelée cryptomonnaie. Nous les appelons donc simplement « cryptos ». Bitcoin est donc une « crypto ».
Le Bitcoin a été inventé en 2008 par un certain Satoshi Nakamoto, qui prétend être un Japonais né au Japon le 5 avril 1975. Ce qui est intéressant, c’est qu’il n’y a aucune trace de « Satoshi Nakamoto ». La raison ? C’est juste un pseudonyme. Il existe de nombreuses théories sur l’identité réelle de Satoshi. À ce jour, il n’est pas certain que Satoshi Nakamoto soit une personne seule ou un groupe de développeurs.
Le nom « satoshi » a été donné, en hommage collectif au créateur original du bitcoin, à la plus petite unité du bitcoin. Il s’agit d’un cent millionième de bitcoin (0.000 000 01 BTC).
Par définition, la centralisation est « la concentration du contrôle d’une activité sous une seule autorité ». Par exemple, dans le système bancaire traditionnel, les banques centralisent l’argent et les données. En d’autres termes, les banques contrôlent tout ce que vous faites avec votre argent (ça vous étonne ?).
Le Bitcoin est un système décentralisé. C’est exactement le contraire : il n’y a pas d’entité centrale régulant et contrôlant le Bitcoin.
Qu’est-ce que cela signifie ? Simplement que dans le système bancaire traditionnel, si vous voulez envoyer 100 euros à quelqu’un, la banque se tiendra entre vous deux pour garantir que vous avez bien ces 100 euros sur votre compte avant de pouvoir les envoyer. Si tel est le cas, le destinataire pourra recevoir cet argent. La banque a donc vérifié et validé la transaction avant que le paiement ne devienne effectif.
Dans le monde du Bitcoin, nous venons d’expliquer qu’il n’y a pas d’entité centrale. Lorsqu’une transaction a lieu, elle est d’abord acheminée vers un autre utilisateur Bitcoin, choisi au hasard dans le monde. Le Bitcoin est acheminé sous forme de « données ». Parce qu’une transaction n’est finalement qu’une « donnée ». Ces utilisateurs, choisis au hasard, afin d’avoir une chance d’être sélectionnés, sont équipés de machines spéciales leur permettant de vérifier et de valider toutes les transactions Bitcoin qu’ils reçoivent. Le fait de valider les transactions s’appelle le minage de cryptos. Et l’utilisateur est payé pour ce « travail ». Pour plus de détails, vous pouvez lire mon article à ce sujet ici.
Maintenant, comme le Bitcoin est un système 100% numérique, il y a des problèmes potentiels qui peuvent survenir et qui doivent être résolus pour garantir la sécurité de l’écosystème.
Imaginez un fichier sur votre ordinateur. Une photo, par exemple. Tant qu’il est sur votre ordinateur, il est 100% numérique, non ? Alors, que pouvez-vous en faire ? Vous pouvez le dupliquer cent fois (copier/coller), ou l’envoyer encore et encore à toute votre famille et à vos amis. Ils peuvent en avoir une copie sur leur propre appareil. Une belle copie de vous lors de vos dernières vacances. Cool ! Mais pour le Bitcoin, qui n’est disponible qu’en format numérique (comme votre photo), sa duplication ne doit pas être rendue possible ! Si vous avez 1 bitcoin, vous ne devriez pas pouvoir le copier et le coller pour en avoir 10 (même si ça pourrait être sympa) !
Ainsi, pour éviter que les Bitcoins ne soient dupliqués encore et encore, chaque Bitcoin est « taggé ». Les tags sont vérifiés au cours du processus de vérification que j’ai expliqué ci-dessus. Si quelqu’un essaie d’envoyer ou de dépenser deux fois le même bitcoin, le logiciel remarquera (pendant le processus de minage) que le tag a déjà été utilisé et la transaction sera rejetée. La duplication est généralement connue sous le nom de » double dépense « .
D’accord, mais la blockchain dans tout ça ? La blockchain bitcoin est un grand livre public qui enregistre toutes les transactions effectuées par les personnes qui s’échangent des bitcoins. C’est une base de données. Une sorte d’immense fichier Excel. Et « public » signifie que tout le monde peut y accéder et voir ce qu’il contient. Sans pouvoir le modifier. La blockchain est visible (par exemple si vous suivez ce lien ; ne vous inquiétez pas si vous ne comprenez pas tout ce qu’elle contient, nous verrons ça en détail dans les prochains articles).
Quand une personne A envoie un bitcoin à une autre personne B, j’expliquais qu’une transaction est créée. Les informations relatives à la transaction sont placées dans une « boîte » virtuelle que nous appelons un bloc. Pour faire court, toutes les 10 minutes, la boîte (bloc) est scellée, qu’elle soit pleine de transactions ou non, et que ces transactions aient été approuvées ou non (ce qui signifie que le Bitcoin a été envoyé correctement).
Maintenant, vous pouvez penser à la blockchain comme suit : un énorme entrepôt (le grand livre) avec des boîtes (les fameux « blocs » de la chaîne de blocs) ajoutées une par une, toutes les 10 minutes. Cool. Mais qu’est-ce qu’il y a de si ingénieux à aligner des blocs ? Eh bien, voici le point : la sécurité. Sans entrer dans trop de détails (ce n’est pas le but de cette série d’articles !), il est presque impossible de modifier une blockchain. Pour ce faire, il faudrait une trop grande puissance de calcul. Cela signifie que vous pouvez faire entièrement confiance aux données stockées dans la blockchain.
Supposons que vous travaillez pour une entreprise de logistique et que vous expédiez des produits frais dans toute l’Europe par conteneur. Vous voulez vous assurer que la température reste la même pendant le transport. Assez bas. Et s’il y a un problème, vous voulez évidemment être informé.
De façon traditionnelle, il y aurait un thermomètre qui enverrait des relevés de température de manière régulière, toutes les minutes, par exemple. Le seul problème ici est qu’en cas de problème avec la température, la personne responsable pourrait être capable de pirater les données et de les éditer. Personne ne s’en apercevrait et un conteneur éventuellement contaminé pourrait arriver à destination sans que le destinataire sache qu’il y a eu un problème de température. Si la même entreprise logistique était en mesure d’utiliser la blockchain, sur la base de ce que j’ai expliqué précédemment, il serait impossible pour quiconque de modifier les données de température puisqu’elles seraient détectées automatiquement pendant la validation des données (minage) et seraient donc rejetées. Pourquoi ? Parce que l’envoi d’une mesure de température est en fait un envoi de données, et comme vous le savez maintenant, toutes les données transitant sur la blockchain doivent être vérifiées de manière impartiale par un utilisateur aléatoire.
Maintenant qu’il est clair pour vous que le Bitcoin est une forme de monnaie électronique, je vous invite à lire mon article sur le minage de Bitcoin, qui décrit plus en détail le processus de minage. Et si vous savez déjà tout, peut-être voulez-vous savoir comment choisir un portefeuille crypto ? Enfin, si vous vous sentez prêt à commencer le minage, vous pouvez visiter notre site, notre page de contact et nous laisser un message.
Happy mining ! ⛏⛏⛏
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