Pris la main dans le sac, un officier fédéral australien se retrouve au cœur d'une affaire de détournement de crypto-monnaies lors d'une opération antidrogue. Accusé d'avoir volé 81 bitcoins d'un portefeuille Trezor, William Wheatley plaide non coupable, malgré des preuves accablantes révélées par une enquête méticuleuse.
En janvier 2019, une perquisition dans le cadre d'une enquête sur un trafic de stéroïdes conduit à la découverte d'un portefeuille Trezor. Les autorités saisissent également du matériel informatique contenant la seed phrase nécessaire pour accéder aux fonds. Trois semaines plus tard, le portefeuille est retrouvé vide, lançant une enquête interne au sein de la police fédérale.
Deux ans après les faits, Deon Achtypis, du Cyber Crime Squad, décide de reprendre l'affaire en main. Ses investigations le mènent à suspecter un collègue, présent lors de la perquisition. La suite de l'enquête révèle un transfert suspect des 81 bitcoins vers Binance, via une adresse IP liée à la police et d'autres indices numériques menant directement à Wheatley.
L'enquête dévoile des retraits depuis Binance vers un compte bancaire appartenant à Wheatley, ainsi qu'une adresse IP liée à une connaissance de l'accusé. Malgré la défense de son avocat, qui invoque des preuves « circonstancielles », Wheatley peine à justifier ces transactions devant la justice.
Cette affaire souligne la transparence et la traçabilité des transactions sur les blockchains publiques, rendant difficile pour les criminels d'utiliser les crypto-monnaies pour dissimuler leurs activités illicites. Elle rappelle également que l'abus de position pour un gain personnel, surtout au sein des forces de l'ordre, mène rarement à un dénouement favorable.
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